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Chaussures 1602 030Après les folies des Fêtes de fin d’année au cours desquelles j’avais quelque peu abusé de la bonne chair et du champagne, j’étais restée à Paris pour quelques jours et profiter des soldes afin de renouveler un peu ma garde-robe pourtant déjà bien garnie et acheter quelques paires de chaussures chez des grands spécialistes que l’on ne trouve pas en province. Je m’étais organisée en faisant quelques repérages pour savoir ce que j’achèterais…

Le premier jour, je me suis rendue sur les grands boulevards pour trouver des petites tenues pour tous les jours. Ce n’est pas parce qu’on travaille à la maison devant son ordinateur, qu’il ne faut pas être à son avantage.

Après des essayages rapides en cabine, dès mon retour à l’hôtel, j’ai essayé longuement ces nouvelles tenues, des robes, des ensembles jupe et chemisier ou sweat-shirt en réfléchissant aux chaussures que je pourrais assortir ou acheter dès le lendemain.

Chaussures 1602 010Après une nuit plutôt agitée dans un club de l’avenue Foch, je n’étais guère encline à me lever de bonne heure. Aussi est-ce en début d’après midi que j’ai commencé à écumer les chausseurs du secteur des Champs Élysées… mais finalement je ne trouvais rien de particulièrement intéressant…

Il est vrai que je cherchais des choses bien précises… mais totalement différentes de ce qui m’était proposé. Finalement, j’ai hélé un taxi qui m’a déposé rue du Faubourg Saint Honoré où je savais trouver un chausseur réputé pour ses produits… et l’ambiance feutrée et luxueuse de ses boutiques.

Dès l’entrée, j’ai été accueilli par un bel homme qui m’a demandé quel genre de chaussures je cherchais. Grand et les épaules larges, je crois plutôt qu’il était là pour assurer la sécurité mais, comme toutes les vendeuses étaient déjà occupées avec des clientes, il s’est servi d’un interphone en disant :

– Tatiana, venez, nous avons besoin de vous !

Avec un nom pareil, je m’attendais à voir arriver une slave blonde avec des cheveux noués en tresses… mais c’est une noire sculpturale qui s’est présentée. Aussi grande que moi, c’est-à-dire près du mètre quatre-vingts, elle avait de longs cheveux ondulés avec des reflets roux, noués en queue de cheval… et un regard de biche accentué par un maquillage discret,

Chaussures 1602 028J’ai pensé en moi-même que c’était vraiment une belle plante… Mais ce qui m’a attiré ce sont ses lèvres pulpeuses, très légèrement négroïdes et une somptueuse poitrine moulée dans un caraco de couleur mordorée qui laissait apercevoir discrètement l’amorce de la vallée séparant les seins. La taille prise dans une large ceinture de cuir souple s’évasait ensuite sur des hanches larges comme pour les souligner. Une jupe de lainage, assez courte et des bottines à petits talons complétaient sa tenue. D’ailleurs toutes les vendeuses étaient habillées très élégamment… Normal dans ce quartier.

J’ai expliqué à Tatiana ce que je cherchais et peu de temps après, elle est revenue de la réserve les bras chargés de cartons aux formes multiples… La première série d’essayage a portée principalement sur des chaussures à talons hauts et fins, très découpées puis je suis passée aux chaussures sans talon ou presque… avec ma stature, j’aime aussi porter des chaussures plus confortables.

La suite des essayages a été consacrée aux bottes… Je cherchais une paire chaude qui s’arrêterait sous le genou pour la fin de l’hiver et une autre, disons plus sexy, genre cuissardes qui gainerait mes longues jambes pour ne laisser qu’une bande étroite de peau nue sous une courte jupe ou un short…

Tout au long de ces essayages, j’ai bavardé avec Tatiana comme si c’était une amie de toujours… échangeant force confidences et anecdotes diverses… J’apprends qu’elle est originaire de Martinique, qu’elle a vécu jusqu’à présent en Guyane d’où elle est arrivée en Métropole pour achever des études de marketing. Quand elle s’asseyait face à moi sur le marchepied, il lui arrivait de se pencher plus qu’il ne fallait et je sentais son parfum épicé monter jusqu’à mes narines et mon regard plongeait entre ses seins, elle faisait crisser ses bas en ouvrant et refermant ses cuisses rondes… et je n’étais pas insensible à ses jeux de séduction… Étant sur la même longueur d’ondes, j’ouvrais largement mes jambes lorsqu’il s’agissait d’enfiler une paire de chaussures.

Chaussures 1602 032Selon mon habitude, je ne portais ni string, ni culotte, au point que je sentais ma vulve s’humidifier d’envie… et Tatiana ne pouvait plus rien ignorer de la nudité à cet endroit de ma personne… et la totale absence de toison pubienne ! Je pensais en moi-même que j’étais décidément une fieffée coquine… malgré ma soirée de la veille passée en club échangiste où j’ai déliré de bonheur, prise en sandwich, sur le podium central, entre une femme, avec qui j’étais en 69, et son homme me sodomisant à longs traits, voila que j’avais une folle envie d’une étreinte saphique avec la sculpturale Tatiana… mais comment faire ???

Je pense qu’elle n’avait pas été insensible à mon manège, car lorsque je suis passée à la caisse, j’ai eu la surprise qu’elle me propose de livrer mes achats à l’hôtel…

C’est vrai que j’avais frappé fort ! Deux paires de bottes, une paire de ballerines et trois paires d’escarpins, cela faisait beaucoup et valait bien une livraison gratuite… Aïe mon compte en banque !!!

Vers 20 heures, nous nous sommes retrouvées au bar de cet hôtel proche de la gare Montparnasse où je descends chaque fois que je séjourne à Paris, que ce soit pour les rendez-vous professionnels avec mon éditeur ou pour des séances de dédicaces dans cette librairie du Chemin vert que beaucoup connaissent.

Chaussures 1602 041Pour être plus à l’aise, nous sommes montées dans ma chambre où j’avais fait livrer un petit encas et une demi-bouteille de champagne. Je savais comment la soirée allait se terminer car dès que nous sommes entrées dans l’ascenseur, nous nous sommes enlacées. Tatiana a pris ma bouche dans un baiser lascif, nous livrant à une joute buccale jusqu’à en perdre le souffle. Et cela s’est poursuivi dans la chambre. J’avais tellement envie de cette fille que je ne sais plus qui a fait la conquête de l’autre…

Nos pubis collés l’un contre l’autre, les bras passés autour des reins, nous nous sommes mises à onduler de hanches, nous frottant l’une contre l’autre… Pendant que Tatiana faisait passer mon sweatshirt par-dessus ma tête, j’ai dénoué les cordons de son caraco qui a glissé jusqu’au sol, découvrant son opulente poitrine emprisonnée dans un soutien gorge de couleur ivoire. Nos jupes courtes n’ont pas tardé à glisser à leur tour pour se retrouver sur le tapis…

Nous étions désormais presque nues, Tatiana portait, assorti au soutien gorge, un serre taille qui maintenait ses bas clairs et un string vraiment très réduit qui masquait sa toison pubienne. De mon côté, j’étais aussi en sous-vêtements de couleur turquoise qui allaient bien à mon teint de fille rousse… en prévision de sa venue, dés mon retour à l’hôtel, j’avais pris le temps d’enfiler un shorty… Mes bas tenaient seuls sur mes cuisses, retenus par une bande de dentelle élastiquée. Je ne me lassais pas de caresser la poitrine de Tatiana qui en faisait autant avec la mienne…

Chaussures 1602 011Bientôt nous avons pu comparer nos seins nus… Ceux de Tatiana étaient effectivement de belle taille, très fermes et pointus avec des tétons quelque peu proéminents que je me suis empressée d’aller titiller de ma langue. J’avais sous mes lèvres et dans mes narines ce parfum épicé que j’avais déjà remarqué dans le magasin… Là, il est un peu plus marqué, avec un mélange subtil de sueur qui me fait frémir…

Ma compagne de jeux n’est pas en reste… Elle se laisse glisser à mes pieds, soudain je sens son souffle chaud dans ma fourche intime… Elle souffle de plus en plus fort puis descends mon shorty de dentelle qui rejoint le reste de nos vêtements… Elle continue de souffler ainsi quelque temps avant de poser ses lèvres, d’aspirer mon clitoris et de le faire rouler entre ses lèvres… Je défaille tant cette caresse est forte et sensuelle… Je suis de plus en plus humide et j’en veux plus encore… Je relève Tatiana et je la pousse doucement vers le lit où je la couche en travers, ses pieds encore posés sur le tapis…

C’est à mon tour d’aller chercher dans sa fourche intime que je découvre en faisant glisser le string. Une toison disciplinée en ticket de métro, très drue et un peu rêche domine le capuchon du bourgeon que je m’empresse de débusquer du bout d’une langue inquisitrice… Oh ce parfum suave et épicé à la fois… J’emplis mes narines et m’en délecte… Je lèche cette fente qui s’humidifie de plus en plus, suintant d’un nectar que je cueille du bout de la langue pendant que Tatiana m’encourage :

– Ooohhh Ouiii ! C’est booon, continuuueee !

– Ne t’inquiète pas, ma princesse des Îles, je vais t’en donner du plaisir !

Chaussures 1602 026Je dois avouer que je suis particulièrement excitée par cette fille. Bisexuelle, je peux, au cours d’une soirée coquine, aussi bien commencer par me livrer à un ou deux hommes ou à un couple comme je l’ai fait la veille et finir la nuit en goûtant la douceur d’une fille… A trente-cinq ans passés, je ne compte plus les amants d’une soirée ou d’un weekend, quant aux filles j’ai partagé mes étreintes avec tous les genres, plus âgées ou plus jeunes que moi, de toutes origines, des blanches, des métisses, maghrébines ou asiatiques. Mais jamais encore une noire comme Tatiana.

C’est à regret que le l’abandonne un moment pour aller chercher un de mes jouets qui m’accompagne en voyage, un beau gode vibrant couleur chair, fortement veiné avec un gland mafflu qui tourne quand on actionne le mécanisme.

– Regarde ce que j’ai pour toi !

– Ooohhh Ooouuuiii! Qu’il est beau ! J’ai envie de l’avoir en moi !

Je m’amuse quelque temps à faire coulisser le gland factice entre les lèvres intimes de Tatiana puis, lentement j’introduis ce phallus de latex au plus profond de son sexe avant de mettre en route le mécanisme vibrant.

– Ooouuuiii ! C’est si bon ! Baise-moi !

Je ne me fais pas prier. Je fais aller et venir le gode dans le sexe de Tatiana, qui exprime son plaisir et sa jouissance de plus en plus ouvertement et finalement, dans un grand cri libérateur et une série de mouvements désordonnés, un spasme l’emporte.

Chaussures 1602 034Pour retrouver un peu de calme, nous nous allongeons, enlacées sur le lit. Ce ne sont qu’embrassades, caresses légères, mains dans les cheveux dénoués qui s’étalent autour de notre tête. L’instant divin où l’on savoure le plaisir qui a déferlé. Je n’ai pas joui, et alors !!! J’ai pris beaucoup de plaisir à en donner à Tatiana et je pense que la soirée n’est pas terminée, car nous évoquons notre vie amoureuse, non pas au plan des sentiments, mais plus au niveau sexuel…

C’est ainsi que j’évoque la période où j’étais en Fac de lettres. Je n’étais plus une oie blanche depuis longtemps, mais c’est au cours de ces années que j’ai découvert la pluralité, passant d’une étreinte virile à la douceur des bras d’une fille, aux relations multiples au cours de la même soirée où plusieurs hommes me baisaient à la file… Tatiana n’a pas connu cela bien qu’elle ait commencé de très bonne heure avec les garçons puisqu’elle avoue avoir perdu son pucelage à 13 ans avec le grand frère d’une de ses copines…

Les relations avec les garçons se limitèrent à quelques coups de temps à autre, car elle voulait étudier et ne pensait pas à s’amuser. Elle n’avait découvert l’amour saphique que tout récemment et tout comme moi, elle apprécie la douceur de ces étreintes de filles. Les caresses échangées et toutes ces confidences nous ont passablement échauffé les sens et nous recommençons des échanges plus intimes…

Chaussures 1602 043Tatiana me dit apprécier tout particulièrement ma petite poitrine en disant que la sienne la gène parfois, surtout quand des garçons la dévisagent puis laissent glisser leur regard vers ses seins opulents. Sa bouche et sa langue agacent mes tétons puis descendent jusqu’au nombril, et plus bas encore, elles vont s’unir aux nymphes qui cachent mon bourgeon d’amour… Tatiana se met en 69 au-dessus de moi et entreprend de lécher consciencieusement mon sexe qui coule de plus en plus. Elle fait coulisser un doigt puis deux dans mon vagin qui s’ouvre, saisit le gode qui était resté sur les draps…

– Maintenant, je vais te faire crier de plaisir !

– Oui, au plus profond de mon ventre ! Vas-y, fais-moi jouir !

Je suis tellement excitée, qu’il ne me faut pas longtemps à Tatiana pour m’envoyer au septième ciel. En plus pendant tout le temps où elle me prenait, j’avais la vision de son sexe qui palpitait au-dessus de mon visage si bien qu’au moment où la jouissance déferle en moi, je plaque ma bouche sur cette fleur intime pour étouffer mes cris de plaisir.

Voila comment un après midi de shopping s’est terminé par une soirée de baise lesbienne…

Le Matou libertin